11 Essai du Vélib’
On trouve des Vélib’ (Vélos libres) partout dans Paris. Ils ont l’air très pratique pour se promener dans toute la ville ; et comme, en plus, il est gratuit pendant 30 minutes, essayons-le tout de suite !
D’abord, je vais vers la machine, pour voir comment on accomplit les formalités. Mais lire les petits caractères qui remplissent sa surface étaient difficiles à lire, et cela prenait du temps. Alors, quelqu’un qui était venu rendre son vélo m’aborda sans hésiter, pour m’apprendre comment utiliser ce moyen de transport. Je pense que si les utilisateurs sont gentils, c’est qu’ils ont dû tous faire la même expérience au début.
Même s’il s’agit de vélos de location, on ne peut utiliser du liquide. Faites attention, car il faut des cartes de crédit, qui, en plus, doivent être équipées de puces. On fabrique d’abord une carte Vélib’ avec celle-ci. Après, il suffit de s’en servir pour entrer le numéro du vélo désiré ; lorsque ce dernier est enregistré, le véhicule se détache de son support.
Pour le rendre, on peut le ramener à n’importe quelle station de la ville ; il suffit de l’insérer dans son support. Vous serez facturé en fonction du temps de location.
Bon, comment se sent-on dessus ? A première vue, ces vélos ont l’air lourd, mais ils sont en fait faciles à utiliser. J’ai l’impression qu’on les a dessinés pour être stables, afin que tout le monde puisse s’en servir. Comme on ne peut pas rouler sur les trottoir, je pensais que j’allais avoir peur dans le centre ville, où il y beaucoup de circulation, mais il y a de nombreuses pistes cyclables, et des couloirs utilisables uniquement par les bus et les vélos. Mais comme on circule à droite, contrairement au Japon, on est un peu désorientés lorsque l’on tourne ; je pense qu’il vaut mieux faire attention à ces moments-là.
Il était agréable de rouler en vélo sur les berges de la Seine, en sentant le vent, mais 30 minutes se passent rapidement. On remarque tout le temps les stations Vélib’, et on a l’impression qu’il y en a partout où il y a beaucoup de monde, mais lorsqu’on les cherche, il arrive qu’on ne les trouve pas. De plus, les stations sont parfois pleines lorsqu’on veut y ramener un vélo. Comme il faut trouver une autre station dans ces cas là, je vous conseille de les retourner en voyant un peu large.
Le Vélib’, qui veut faire d’une pierre deux coup: préserver la santé des gens en leur proposant de faire du sport, et réduire au minimum la pression à l’environnement. J’ai admiré la Ville de Paris, qui a réalisé une telle entreprise, bien que la maintenance doive coûter beaucoup d’argent.
Par Mariko Ogawa