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« Paris est une ville qui me
laisse tranquille. »
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2004.01 |
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Paris, la ville ou tous les artistes du monde se rassemblent, parmi
lesquels il y a beaucoup de japonais qui travaillent dans tous les
domaines. La peintre …, Yoshiko HIRASAWA est l’une des
leurs. Elle est arrivée à Paris en 1974, après
avoir démissionnée de son poste de présentatrice
de la NHK. Elle a été reconnue comme peintre dans
le monde, et elle continue à créer son propre monde.
Quel effet magique Paris a eu sur sa vie ?
J’ai écoutée le « Mon Paris » de
Mme Hirasawa dans un bistrot prés des Beaux-arts, dans le
6e arrondissement.
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Yoshiko HIRASAWA
Artiste d’avant-garde habitant Paris.
Diplômée
de la section littérature allemande de l’Université
d’Art de Keio
Après avoir fait présentatrice a la NHK,
1974 : Elle vient a Paris pour se consacrer a la peinture
A partir de 1977, elle organise des expositions en France,
au Etats-Unis, au Japon, en Russie, etc…
Celle de 11/2003, au Nations Unies a Genève, est
sa dix neuvième
Œuvres :
Titre "Yoshiko"
Edition : SOMOGY Editions d'art, France
Title "Calendrier Lunaire de Paris"
Edition : Ed., Kodansha Japon
Titel "Les céremonies religieuses au Japon"
Collaboration
Edition : Ed. Oxford Univercity
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Interview |
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"Pouvez-vous
nous dire pourquoi vous êtes venue à Paris ?"
Cela a commencé par ma participation à un voyage
organisé par un groupe qui adoraient Paris, lorsqu’il
y avait cinq ans que je travaillais à la NHK comme présentatrice.
De plus, je me suis mise dans le groupe sans trop réfléchir,
car il y avait un billet pas cher en trop… Peut-être
que j’étais aussi attirée par Paris.
Durant mes années universitaires où ma spécialité
était l’Allemand, je rêvais de faire partie
de la classe de Français voisine. Il est clair que la France
est plus sympathique, n’est ce pas ?
Et arrivée à Paris, je m’y suis sentie très
bien grâce au sentiment de liberté que j’y
ai éprouvée.
En fait, je me suis rendue compte que j’avais devant moi
une vie ennuyeuse : travailler en n’ayant jamais assez de
temps, trouver un bon mari, etc.…
L’année suivante, j’ai démissionnée
de la NHK, et je suis venue à Paris.
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De son recueil « Yoshiko »
Mme Hirasawa, travaillant comme présentatrice a la NHK
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"Aviez vous l’intention
de devenir peintre en arrivant a Paris ?"
J’aimais dessiner depuis longtemps, et j’enseignais
même aux enfants du voisinage lorsque j’étais
étudiante. Je pouvais dessiner, alors je ne l’ai
pas spécialement travaillée ou pensée d’en
faire un métier.
Mais une fois que je suis venue a Paris, j’ai commencée
a beaucoup dessiner, notamment en copiant des tableaux au Louvre,
ou en achetant des dessins sur les quais de la Seine.
Ayant dépensée toute mes économies, j’ai
connue la pauvreté, mais contrairement au Japon, à
Paris, personne ne s’en préoccupe quoi que vous fassiez
ou quoi que vous ayez sur vous. On peut même mettre des
vêtements complètement défraîchis ;
ne trouvez vous pas que les peintres font plus vrais comme ça
?
Mon autre problème était celui de la langue. Je
suis venue à Paris en ne sachant même pas dire «
oui » ou « non ». Je suis vaguement allée
à des écoles de langues, mais cela n’a pas
duré longtemps, car je ne comprenais pas ce que le professeur
racontait. A l’époque NHK, j’étais submergée
de mots, alors une vie sans paroles était au contraire,
nouveau pour moi. Dans la vie quotidienne, il y avait des français
qui s’énervaient en disant « Je ne comprends
pas ! ». Lorsque j’étais ennuyée, il
m’est arriver de faire passer le message en faisant un dessin.
Même si j’étais pauvre, je ne pouvais pas sacrifier
du temps pour travailler au lieu de dessiner, et comme je voulais
énormément dessiner, je postulais à des expositions
pour dessiner.
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Dans son atelier du 13ème. |
" Grâce a ces
efforts, vous avez obtenu en 77 un prix du ministère de
la culture, et vous avez pu organiser des vernissages, n’est
ce pas ? "<>
J’ai eu de la chance. Comme la galerie où j’ai
fait mon vernissage avait un rapport avec le célèbre
initiateur du surréalisme André Breton, j’ai
pu connaître beaucoup de gens célèbres qui
m’ont aidés. Par la suite, j’ai été
également reconnue par les spécialiste japonais,
de sorte que j’ai pu aussi exposer au Japon.
"Les critiques écrivait «
Cela ne ressemble aux tableaux de personne » ; en effet
les tableaux de Mme Hirasawa semblent, même vus par un débutant,
philosophique, mathématique, mystérieux, et en même
temps, on peux y déceler un certain humour. On dirait que
ce ne sont pas des tableaux qui ont été réalisés
par ce qu’on appelle un artiste, mais plutôt peint
d’après une réflexion, une recherche, et un
calcul approfondi, mais comment travaillez-vous ? "
Il y a une citation d’Einstein qui dit :«J’ai
eu beaucoup d’expériences mystérieuses, mais
malheureusement, je ne savais faire que des mathématiques.
Beaucoup de vérités sont entre les mains des artistes.
»
Il est facile de dessiner quelque chose de beau et de plaisant
; mais la « beauté » est une vérité
qui nous est uniquement accessible quand on n’en a pas conscience.
On dit que si le célèbre Léonard de Vinci
a pu nous laisser des oeuvres superbes, c’est grâce
au fait qu’il avait un partenaire mathématicien.
J’adore parler avec les philosophes et les mathématiciens.
Parce qu’ils me théorisent les phénomènes
et les vérités que j’ai trouvées après
une profonde réflexion en réalisant mes tableaux.
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De son recueil de dessins « Le Rayon vert », elle poursuit
actuellement les rayons verts qui existent dans la nature. |
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