Paris, capitale de la culture, c'est un melting-
pot des traditions, avant-gardes, et des éthnicités.




セ・サンパ
Nous vous présentons un Paris sympa, mis a jour quasiment toutes les semaines.
 
Sortir a Paris
- 03.2008
Christian Lacroix Histoire de mode
- 02.2008
Les années folles
- 01.2008
Chaïm Soutine
- 12.2007
DESIGN CONTRE DESIGN
- 11.2007
Face à l'impressionnisme le dernier des romantiques
- 10.2007
Les heures chaudes de Montparnasse
- 09.2007
Pierre et Gilles double je 1976 – 2007
- 08.2007
Le sculpteur Rodin et le Japon
- 07.2007
Le japonisme de Lalique
- 06.2006
Le Nouveau Réalisme--Exposition au Grand Palais
- 05.2007
Bienvenue au David Lynch World
- 04.2007
Amusez-vous avec l'art contemporain -L'exposition Fischli & Weiss-
- 02.2007
Le musée Carnavalet
- 02.2007
L’île de la Grande-Jatte
- 01.2007
Tintin est arrive a Beaubourg.
- 08.2006
L’Opera Garnier
- 04.2006
La Sainte Chapelle
- 12.2005
Le Quartier de Bercy2
- 11.2005
Le Quartier de Bercy1
- 09.2005
Un nouveau chansonnier
- 11.2004
Une star éternelle.
- 09.2004
Promenade
- 04.2004
Rock 'n' Roll avec JB
- 02.2004
Exposition
- 01.2004
L'enfant au violon
- 12.2003
Exposition
- 11.2003
Le divorce
- 09.2003
- 05.2003
- 02.2003(2)
Critique de cinéma
- 02.2003
Critique de cinéma
- 01.2003(2)
Critique de cinéma
- 01.2003
Critique de cinéma
- 12.2002
Exposition
- 09.2002
Exposition


     

Les Femmes se battent.
ppIl s’agit de "8 femmes", qui a connu un grand succès à Paris l’année dernière : un film avec huit somptueuses actrices. Déjà avant sa sortie, un poster pour chacune d’entre elles était affichés dans la rue, et décorait le gris Paris d’hiver. On y remarque le talent du metteur en scène, qui montre les images publiques des actrices de multiples façons. L’ouverture, dans lequel les actrices sont comparées à des fleurs, me donne l’impression de contempler la vitrine d’un fleuriste de luxe, et me laisse sans voix. Les costumes ne sont pas non plus en reste ; en s’inspirant du nouveau style de Dior, il y superpose les images des icônes passées : Comme par exemple ceux de Deneuve avec ceux de Lana Turner, dans "Mirage de la vie", et ceux de Fanny Ardant avec ceux de Ava Gardner, dans "La Comtesse aux pieds nus".
ppMême Audrey Hepburn et Rita Hayworth sont citées à travers leurs costumes. Vraiment très haut en couleurs. Ce film policier, qui se déroule dans un chalet sur une montagne enneigée, est une bataille entre huit femmes. Leurs armes sont le talent d’interprétation des actrices, leur personnalité, beauté, ainsi que leur vieillesse et leur jeunesse. Que demander de plus ?



« 8 femmes »
Réalisation : François Ozon
Site officiel :
http://www.gaga.ne.jp/8femmes/

   

   
Les femmes revendiquent.
Le français est avant tout « une langue pour parler ». Que ce soit la bonne femme d’un tabac ou une lycéenne, les Françaises revendiquent. D’autant plus s’il s’agit d’actrices. Parlons de « La Nuit américaine », de Truffaut. Celui-ci joue lui-même le rôle d’un réalisateur dans cette œuvre, et l’actrice principale Jacqueline Bisset, qui est en train de tourner, demande un morceau de beurre. Truffaut, le réalisateur, court le chercher pour le transporter jusqu’à la chambre de l’actrice. Il semble que, lors du tournage du « Mépris », Truffaut marcha sur ses mains pour calmer la colère de Brigitte Bardot. Mon Dieu ! De nos jours, son équivalent serait Béatrice Dalle : les femmes que joue cette dernière ont toujours de fortes revandications.


«La Nuit Américaine»
Réalisation :François Truffaut



« Le Mépris »
Réalisation : Jean-Luc Godard.

   
   
Les femmes vagabondent.
Mon ami Thomas est graphiste. S’il est aujourd’hui très demandé, mais lorsque nous avons diné ensemble, il y a à peine quelque jours, il me fit part de ses peines d’avant sa réussite :
- "Jusqu'à il y a quelque années, j’allais au marché de Mouffetard, lorsque je n’avais plus d’argent."
- "Pourquoi ?"
- "Pour ramasser les légumes qui y étaient abandonnés, après le marché. "
Selon Thomas, ces légumes étaient très bons. "J’essayais désespérément de vivre" me dit-il, mais mon ami avait un air tout à fait insouciant.

Je me suis un peu écarté du sujet.



«Les Glaneurs et la glaneuse. »
Réalisation : Agnès Varda.

«Les Glaneurs et la glaneuse. » : la nouvelle œuvre d’Agnès Varda. Son voyage a commencé en prenant son inspiration des personnes qui ramassent ce qu’il y a au sol, dans les marchés parisiens, et en y superposant l’image du célèbre tableau de Millet : « The Gleaners : Les Glaneurs ». Agnès vagabonde, et rencontre, durant son périple toutes sortes de personnages, ce qui crée de riches épisodes : un chien avec des gants de boxes autour du cou, qui « glane » toute sa nourriture, un jeune homme qui a un doctorat, et enseigne bénévolement la lecture et l’écriture à des ressortissants étrangers, etc., etc.
Qui ramasse ce qui a été jeté une fois ? Peut-on vivre avec ce que les autres ont jeté? La caméra d’Agnès rencontre ces personnes de manière émouvante.
Ce n’est ni un tournage, ni un interview, mais l’enregistrement du voyage de la réalisatrice, agrémenté de riches rencontres. En finissant de voir cette œuvre, je me suis très nettement souvenu d’un extrait de son interview : « En ayant produit ce film, mon opinion, selon laquelle faire un documentaire est une sorte d’entraînement à apprendre l’humilité, a été renforcée. »
C’était une rencontre avec un beau film, qui permet d’avoir un doux sentiment.

   


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