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Le type même du café-bistrot,
qui se situe dans le quartier du Marais (4e), non loin du musée
Picasso ou de la Place des Vosges. Les propriétaires des
cafés sont traditionnellement des Auvergnats : la terre est
pauvre dans la région, où il n’y a rien et les
jeunes montent à Paris pour devenir garçons de cafés
et font des économies ; arrivés à un certain
âge, ils achètent un établissement et deviennent
propriétaires. Donc la cuisine qui est servie dans ce genre
d’endroit est souvent typique de l’Auvergne. Par le
passé, la seule viande que pouvait manger les paysans était
le porc. Il s’agit donc de cochon transformé comme
le jambon ou les saucisses ou encore du salami et de la viande de
porc avec des pois.
Ce magasin ne fait pas exception à la règle, mais
ce genre d’établissements sont très nombreux
à Paris, et à première vue, on ne peut absolument
pas savoir s’il est meilleur que les autres.
D’habitude, tout le monde prend de la bière ou du
café, mais ce dernier est très bon. Et les pâtisseries,
qui font leur apparition lorsque midi approche, sont superbes
et ont l’air délicieux. On remarque des Paris-brest
ou des tartes à l’orange entière, que l’on
ne trouve pas dans les cafés classiques, ce qui nous ouvre
l’appétit.
La spécialité de l’établissement est
le bœuf rôti, mais l’agneau est également
bon, et les pois en garniture, assaisonnés à l’ail
et aux herbes, ne sont pas trop cuits : vraiment superbe. Cela
n’a bien sûr rien à voir avec des conserves,
et la saveur nous indique qu’il s’agit de produits
du terroir. Au dessert, j’ai goûté à
l’orange façon tarte Tatin. J’ai été
étonné car bien qu’il y ait aussi la peau,
on dirait qu’elle fond dans la bouche. Il y a aussi des
fraises de saison et du flan nappé, que les Japonais connaissent
bien.
Il vous en coûtera environ 18 euros avec l’entrée
et le plat principal, ou ce dernier avec un dessert (environ 25.6
euros si on y ajoute un verre de vin et un expresso) ; c’est
la même chose pour le soir.
Outre la cuisine de vrai restaurant, l’établissement
propose également une grande variété de salades
et de sandwichs, ce qui est pratique pour les personnes qui n’ont
pas très faim. Comme le bistrot est ouvert pratiquement
toute l’année, on n’a pas à se poser
de questions avant d’y aller.
Fermé du 25/12 au 01/01.
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Bistrot se trouvant à environ cinq
minutes de la Place de la République, au 25 rue Oberkampf,
et ce numéro et le nom du magasin forment un jeu de mots
(son bar est en effet fait de zinc) ; ils sont donc faciles à
retenir. L’intérieur est moderne, mais chaleureux.
Le chef a travaillé pendant une dizaine d’années
dans un grand restaurant, duquel il démissionna l’année
dernière pour venir travailler ici.
Au menu, on trouve de nombreux plats typiques de l’Auvergne,
comme la salade de lentilles et de saucisses à l’auvergnoise,
du ragoût d’agneau, ou du boudin noir. Mais comme
les ingrédients sont sélectionnés avec soin,
ils sont tous délicieux. Leur chefs-d’œuvre
est de l’agneau à la sauce, garni de grands haricots,
qui vont vraiment très bien ensemble. J’ai essayé
de savoir de quoi était fait la sauce, mais je n’ai
pas réussi ; et les haricots étaient tendres et
absorbaient le liquide : je me suis régalé, et j’ai
vraiment bien fait de choisir celui-ci qui est l’un des
deux plats du jours. Je ne peux donc pas garantir qu’il
sera proposé lorsque vous irez dans ce restaurant….
A Paris, il est actuellement à la mode de prendre des
formules, dans lesquelles on choisit deux plats parmi les entrées,
les plats principaux et les desserts, et ici aussi, on applique
ce système. Comme on n’a pas très faim à
midi, et qu’on ne veut gaspiller ni du temps, ni de l’argent,
tout le monde se contente de ces formules. Comme dessert, j’ai
essayé le chocolat mi-cuit, qui est en vogue en ce moment.
L’extérieur est cuit et ressemble à un gâteau
mou, mais il est conçu de telle manière que le chocolat
épais de l’intérieur s’en échappe
lorsqu’on le mange. J’en ai goûté dans
de nombreux endroits, mais jusqu'à présent, celui
de cet établissement est le meilleur.
Pour résumer, ceux qui ne mangent pas ici ratent quelque
chose ; en plus, la formule est à 12 euros les midis, en
semaine (18 euros les samedis et les soirs). Ce n’est pas
cher, n’est-ce pas? En ce qui concerne les vins sont limités
aux produits biologiques, et on peut y voir le soin apporté
au choix des ingrédients, et ils sont à partir de
4 euros le verre. Mais même en prenant entrée, plat
principal et dessert avec du vin, vous en aurez que pour une trentaine
d’euros. Ce serait vraiment dommage de ne pas y aller ;
je vous le recommande.
Fermés les dimanches et les lundis, le 01/01, le 01/05,
deux semaines en août, et une semaine à partir du
25/12.
Actualisation d’ Octobre 2006 :
Suite à un changement de propriétaire, c’est
désormais un restaurant nommé « Cielo ».
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